Deutschland
BERLIN

par mes yeux de touriste.
 
 


Nous partons tôt ce matin d 'avril 2006 car la route est longue. Même si la vitesse est plus rapide sur les autoroutes allemandes, le temps
perdu à faire des pleins supplémentaires equilibre la chose. Mais nous en profitons un peu..C'est étonnant cette différence, j'ai l'impression que cela roule beaucoup mieux. Plus aéré ! Sans doute que les conducteurs respectent le code de la route. Les véhicules roulent sur la voie de droite et n'en changent que pour effectuer des dépassements en prenant bien garde au retroviseurs car les vitesses élevées ne pardonnent pas l erreur.  Puis vient la zone de travaux limité a 60 km/h. A cette vitesse personne ne dépasse. Les camions respectent leurs distances de sécurité. Et ho comble de joie , elle est gratos. Là , ils font très très fort. Le choc a été rude au retour en France. Après le passage de la frontière nous nous retrouvons dans un premier temps avec un peage, puis ensuite un bordel monstre, des files de camions cul a cul qui pour certains mettent le clignotants sans se soucier de derriere, voir du coté, deboitent tels des bus prioritaires qui sortent de leurs arrets, et neutralisent la deuxieme voie sur plusieurs kms puisque evidement cela se deroule dans une cote. Je comprend aussi leurs difficultés pour conserver leur régimes et garder la puissance, M'enfin !  Et les pires, les beaufs de base a 4 roues qui a 115  km/h s'octroie la voie du milieu et  vous obligent si vous circulez normalement a droite a 130, de traverser les 3 voies pour le doubler et refaire de meme pour se rabattre. Avec tous les risques que cela comporte. Donc j'en reviens a l autoroute allemande que j'ai fort apprécié.    
  
Nous arrivons enfin chez la cousine a Zelendhorf frais comme des  Baudroies. Elle nous prete son appartement pour la semaine.
Le lendemain matin nous trouvons sur la table de la cuisine des petits pains aux graines diverses, des toasts, des pots de confiture, de la charcuterie, du fromage, du lait, des jus de fruits qui sont pret a être devorés. Un vrai festin de roi.
Je ne parle pas des repas du soir, ni du week end.
Nous nous déplacerons au maximum par les transports en commun qui desserevnt parfaitement la ville. Tout est possible , le U bahn, le S bahn, (pourquoi pas la voiture la Tra Bahn) , le bus , le velo etc...

La ville , la capitale devrais je dire, est grande. Pas loin de dix fois la surface de Lutece. Elle est aérée, arborée. Parsemée de jardins. Les trottoirs se partagent les pistes cyclables. Attention, respect ! chacun sa place. Il est dangereux de circuler pedestrement sur les pistes cyclables. Le cycliste ne rigolent pas, il n'est pas là pour amuser la galerie (sans doute l habitude de l autoroute).  
En arpentant les rues, on sent le poids de l'histoire qu' elle ne le cache pas. On ressent aussi sa force et sont influence dans le monde. Une ville en partie detruite qui  ressurgit. Elle offre un melange de nouveau et d ancien. 
Grace a son urbanisme , il semble y faire bon vivre. Cela vient peut etre de mes  yeux de touriste. 
Nous empruntons le Ubahn. Une petite interrogation sur la direction nous amène a nous renseigner auprès du conducteur. Ayant fait allemand premiere langue ma femme et moi, il nous reste quelques mots. En vérité 2 : Ein et Biere. Donc l'un des fistons maitrisant l anglais interroge le conducteur dans cette langue. Il n'a pas l air d etre au mieux avec l anglais et il se retourne, je ne sais pas comment il nous a reconnu, peut etre a cause du beret que j'ai sur la tete et la baguette dans la main, nous dit : vous etes français ? Heu oui. Woua un gars qui parle français génial.. et il nous donne le renseignement. Il précise parlé français car d origine Turc. Donc un français parlait en anglais a un allemand d origine turc qui parlait en fin de compte français. La direction était bonne et nous  voila dans la rame. Un petit groupe de Punk a crête monte dans la rame a la station suivante. Ils parlent entre eux discretement, s assoient comme tout a chacun, sans regard hostile ni véhémence dans leur langage, sans troubler la tranquilité qui regne a cette heure.  Mais les rames m ont l air particulièrement surveillées. Les contrôles des billets se deroulent ainsi. Les portes se ferment puis pendant le trajet 5 ou 6 passagers vetus comme vous et moi (plutot vous, ils n'avaient pas de beret ni baguette de pain) se transforment en contrôleurs. Ils presentent leurs cartes et vérifient les billets. A bien y regarder y a t il du respect entre l usager ou bien de la peur de l esprit caché. Non je pense que les gens sont comme cela. Habitués a suivre les règles pour le bien de la communauté. Contrairement a Nous qui pensons systématiquement qu elles sont là pour nous empecher de tourner en rond et nous en cherchons tous les subterfuges pour les detourner.  

Nous avons vu tant de choses que je ne vais pas les décrires une par une ne voulant pas concurencer le vieux routard, mais simplement faire partager mes sentiments. 
 


Champs de stèle du mémorial aux juifs assassinés. Le niveau du sol n'est pas plan.  Chacune des 2711 stèles sont identiques mais de  hauteur et inclinaison différente. Un peu cahotique.
 
Tout le monde connait cette porte.


Les fistons au Checkpoint Charlie


L'ancienne gare d'Anhalt



Cathedrale et la tour de la télévision.



 Grunenwald, quai 17, point de départ de la deportation.


les studio de babelsberg , le hollywood européen.


Le Pont de Glienicke où s echangeaient les espions (mais chut....) si vous en parlez , je serai obligé de vous éliminer


L'imposant stade olympique où se déropulèrent le J.O de 1936.

fourche de la faim" (Hungerharke). Memorial au pont aerien.







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