L’arrière saison est belle, peut être plus que la saison elle même. Profitons en pour une virée vers l’Ouest.
Direction Bergerac en plein Périgord.
Pour ce , nous traversons le Massif Central.
Il n’est que midi et nous avons un peu de temps pour monter jusqu’au Puy de Dôme.. Ce sommet nous l’apercevons de très loin en arrivant du coté de Clermont-Ferrand. La route que nous prenons ne passe pas loin et un petit détour ne coute rien d’autant plus que sur la carte une route d accès en colimaçon y est dessinée.
Nous approchons et tombons sur quelques panneaux de déviations qui nous indiquent de nous rendre au parking pour effectuer la visite du sommet tout en s’excusant pour le désagrément. La cause est la construction d une ligne d accès par un petit train à crémaillère.
Nous sommes , tout près, ne renonçons pas , allons y !
Nous stationnons la moto au col du Ceyssat.
Il fait chaud mais rien ne nous fera rebrousser chemin.
Nous empruntons le sentier des muletiers.
La montée est raide pour arriver aux 1415 mètres. Les touristes que nous côtoyons sont en short , chaussure de rando, bâtons …nous bottes , pantalons coqués, et fatras. En 1h00 à peine nous avons avalé les 2kms pour nous retrouver ruisselants 387 mètres plus haut.
Nous ne regrettons pas car de la haut la vue y est dominante sur tous les azimuts.
Il nous faut autant de temps pour redescendre car les bottes glissent sur les petits cailloux.. La cheville est bien maintenue, c'est toujours ça !
Nous remontons sur le Guzzi les mollets en compote.
Bergerac nous voilà.
Nous aimons cette région. Notamment l’architecture typique de ses maisons, ses châteaux, ses vignobles. Nous y avons famille à Bergerac et c’est chez eux que l'on se rend, chez François et Fabienne. Ma cousine Véronique ( http://www.guinard.net/ ) n'est pas loin et notre pote Joël http://jicre.wifeo.com/joel.php ) expatrié du coté de Mareuil , non plus
Les soirées gambas à la plancha sont faciles mais les lendemains difficiles… On fait aussi prendre l air au griso. Nous errons : Brantome, Notron, Mussidan, Bergerac, Duras, Montpazier etc etc
un petit village aux restes festifs
Le François à son temps perdu aime a travailler le bois. Ici l'une de ses création. Une benne en accacia et un volant en orme pour son voisin qui transforme un C4 Citroen 1929 en pick up. (deux tractions ont déjà été restaurée)
Nous nous dirigeons ensuite vers la Dune du Pyla. La route nous mène tout droit vers Saint Emilion, jolie petite commune réputée.
Nous arrivons a destination et élisons domicile à la Teste Buch, au « Etche Ona , histoire de se changer et faire la dune en short ! Nous sommes très bien reçu et il nous trouve un endroit parfait pour stationner notre deux roues. Nous y allons a pieds par la rue L. Gaume. Les grandes bâtisses plus ou moins traditionnelles ne laissent pas indifférents. On y vois personne. Sans doute des résidences secondaires de quelques ploutocrates, opulents et satrapes de ce monde.
Woua , la dune du Pyla… impressionnante . La plus haute d Europe ! C’est peu dire.. On se trouve devant un mur de sable , 60 millions de metres cubes , ça force le respect. La grimpette de 117 mètres sur sable est ardu avec nos mollet rigides du puy de Dôme.
Le peu de monde du hors saison nous permet d apprécier celle-ci a sa juste valeur, surtout que le thermomètre affiche 30°. D’en haut nous nous retrouvons dans un autre monde, un autre pays.
Derrière du sable, devant du sable , a gauche des pins , a droite la mer ! Nous parcourrons toutes sa longueur et c’est là que l’on se rends compte de l immensité. En marchant sur la cime , le sable virevolte au vent . J’ai « la chanson d’Azima » de France Gall qui me trotte dans la tête. Nous retournons sur le Pyla plage en longeant la mer pour revenir ensuite vers l Hôtel. Cette petite virée pédestre de 10 bornes nous mettras en appétit. Nous reprenons la moto pour aller manger des huitres « Chez Yvette » face a la gare d Arcachon.?
