Nous nous levons impatient ce samedi matin de 11 septembre 2010 .
Il est 05h00 et nous devons prendre la route pour l'évenement mondial. 

La veille verification de la moto , un coup de plumeau et hop c 'est prêt. 
Le debut de semaine était en alerte météo sur la region Lyonnaise avec fortes pluies. Le vendredi etait nettement mieux et le beau revenait. ils annonçaient un week end ensoleillé . Un peu de pluie prevue du coté de Magny cours pour le dimanche. Nous décidons de laisser nos combars de pluie au vestiaire et prenons le risque d être trempe au retour.

07h00 ventre plein, cuisses propres, oreilles goupillonnées,  nous enfourchons la belle italienne et nous voila parti.
Il fait doux. Roanne approche avec son relais Calmos de la FFMC. Nous sommes sur la 2x2 voie.Soudain une épaisse fumée m’attire dans le rétroviseur. Quoi ??? C’est quoi cette fumée ?? un œil en bas m’indique que cela vient de mon moulin . Pile poil devant une borne d appel et un dégagement de sécurité. Je stop immédiatement gilet jaune fluo sur le dos à la Lagarfeld.

 

Je coupe le contact et que vois je ? je vous le donne en cent x dix  ! une mare d huile au sol. J'examine les lieux pour voir si cela ne vient pas d'une boite de sardines abandonnée. 

Non cela provient de mon cylindre gauche au niveau de la culasse. Un vrai spectacle :  La féérie des huiles du Grand Rex,  Les grandes huiles de versailles. L'huile coule sur le tube d échappement puis part en fumée. Tant qu'il y a pas de flamme... , ça va ! 
J'enrage intérieurement et reste digne extérieurement. Un calme olympien, je contact l’assistance qui m‘invite a faire depanner via la borne dans un premier temps. 
Entretemps, Deux motard se sont arretés a la suite pour rendre un éventuelle service. L’un en BMW faisait justement parti du relais Calmos. Degouté de voir toutes ces motos passer devant nous en étant bloqué sur place, mais reboosté de voir que l'entre aide motarde est toujours présent. Cela nous a fait chaud au cœur en nous fait oublier un peu notre déboire. 

Bref. La moto se retrouve sur la dépanneuse qui nous transporte vers JB moto au coteau où le patron confirme la possibilité d un joint de culasse. Moto sous garantie , elle doit retourner chez un’guzziniste‘. Pour moi c est Lyon. Il faut un peu parlementer au téléphone  pour trouver une solution avec l assistance qui n’a pas trop envie d emmener la becane sur Lyon puis payer un taxis pour nous. La solution fut prise de ramener tout le monde a mon domicile avec la dépanneuse et j' me debouillerai  ensuite ! Qu’une hâte repartir pour le bol , en caisse a savon, je cite ma coréenne. L’heure tourne , on ne sera jamais au départ ! On a déjà rater le Championnat du Monde FIM Side du matin .

Il est treize heure. On jette la sacoche reservoir dans le coffre et c’est reparti. Pas le temps de manger. On grignotera des gâteaux sur le trajet.

8000 calories plus tard nous arrivons au circuit. Il est 16h00 . Nous ne sommes plus a 5 minutes , nous ne verrons plus  le départ du 74éme. Recup des billets au centre media sport .

Evidemment , nous devons entrer parking sud et nous entrons parking est.
 

Nous passons le véhicule a la fouille.. Rien a part du bordel que l’ on a pas pris le temps de ranger avant de partir. Nous attaquons par une allée au hasard. Bizarre , un mec a poil sur un Ducati. Je me rends compte que la fouille doit être efficace à la vue des engins motorisés qui circulent (et qui circulent pas) . . . Plus on avance plus ça devient glauque. De motos , tels des Gaffophones ambulants d’où sortent flammes et fumées.

 

Des echappements style tromblon émettant des 160 décibels à 100 metres. Là un concert de rupteur. Une jungle , je vous dis ! Enfer ou eden. A chaque coin d’allée je m attends à croiser une Ford Falcon XB sedan. Mais non, juste un pick up qui tire des épaves de voitures enflammées. Après une balade pédestre nous décidons de retourner, sans tympan, à notre emplacement initialement retenu.

Tu viens d’un restau rapide ? Quelle outrecuidance , je suis offusqué. Non pas du tout ! Ha oui c est vrai les fringues puent l huile,le caoutchouc, et un peu la saucisse.

Bon , nous revoila a nos moutons. La course.

 

Nos pass nous permettent d accéder a pas mal d endroit et de voir les motos sous divers angles.

Angles de chutes aussi , malheureusement !

Voila déjà quelques heures qu ils tournent et toujours aussi pugnaces. La nuit tombe. On se baisse pour la ramasser.

 

La lune surveille la ronde incessante des lucioles en lutte. Il ne fait pas froid et le temps a sec.

Nous aussi on fait des kilomètres… a pied. 
Des paddocks aux tribunes.


Des tribunes au village. Du village au parking Est

Du parking Est au concert.

Du concert au gradins est puis a la passerelle puis a la terrasse

 


puis …….Les heures tournent ,
 


dilmanche 14h50 , une moto rentre au stand a la poussette et en ressort pareil.

La grande aiguille va bientôt rattraper la petite qui arrive sur le chiffre quinze. Les concurrents et les motos doivent êtres comme nos verres , vidés et rincés. Et finalement le SERT arrive dans un brâme de triomphe.

Malgré la foule, nous reprenons la route dans le calme dans une circulation
étonnement fluide.




 

 


 
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