En feuilletant comme a l’accoutumé le web à la recherche d’info diverses et variées sur les Guzzi et les sorties entre motards, je tombe sur le site d’olivier ( http://olivierguzzi.e-monsite.com/) . Il y parle de faire un rassemblement entre Guzzistes le dimanche 11 juillet 2010 au Mont Ventoux. Un repas sera pris sur place dans une auberge située au sommet. Pour cela il faut bien sur réservé, ce que je ne peux faire ayant un doute sur nos disponibilités, je ne préfère pas m engager. Je lui envoie un petit mail sur le lien de contact pour l informer que je suis intéressé mais que je ne réserve pas.
C‘est pas possible , le vendredi nous savons que nous pouvons rejoindre le groupe mais ma connexion internet est en rade. Je ne peux accéder ni à mes anciens mails, ni au site d’Olivier.
Tant pis, nous irons au mont Ventoux dimanche et si nous voyons le groupe de Guzzi, nous prendrons contact.
Nous regardons la météo, par curiosité, car peu importe, nous prenons la route dimanche. Elle annonce beau comme la semaine qui précède.
Nous voila parti par l autoroute. Beaucoup de circulation ce matin. Nous approchons du mont Ventoux sans connaitre le point de rendez vous. Donc nous suivons la direction du sommet. Mais que ce passe t il ? Des milliers de vélo dans tous les sens. Des qui montent, des qui descendent, des qui doublent, des qui freinent, des qui transpirent.
Rien de spécial de ce que j’entend dire ; C’est tous les dimanches ainsi ! Au sommet nous constatons qu’en plus des habitués une association cycliste de Carpentras aurait organisé un truc.
C’est étonnant cette différence de paysage entre le bas et le sommet. Nous avons traversé de grande zones boisées pour arriver a un endroit complètement désertique dépourvu de végétation.
Il est 10h30. Nous posons nos guêtres au sommet et guettons les bicylindres
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Arf , un groupe de motards arrive au loin. Flute ce ne sont pas ceux que l on attend mais des béemistes suisses en vadrouille. Apparemment ce sont les memes que nous avions croisé à Alicante en mai et qui ont changé de moto. Pas un sourire, pas un salut , pas un signe. On aurait dit des mecs qui partent a l abattoir, ou des voyageurs franciliens qui vont a l usine.
Au bout d’un moment on se dit que la réunion a été décalé ailleurs, à Nulé !
Nous décidons de repartir vers Sault. Cette route est vraiment géniale à parcourir . Hô, des champs de lavande. Arrêtons nous ma chère respirer quelques odeurs.
Le temps de faire une pause et quoi , j’entends un bruit familier. Non, un Guzzi. Si si ! Ce doit être un gars en balade, rien a voir avec le groupe, il est seul, et il passe devant nous. Il aperçois le griso et nous fait un grand signe amical puis fait demi tour. Vous en êtes ? Oui ! Il nous dit qu’en fait il était avec Olivier la veille. Ce matin Olivier avait rencart avec la troupe pour faire visiter le coin. Mais que le repas se ferait au sommet. Nous n’avons qu’a le suivre. Nous remontons d’où nous venons.
Nous sommes les premiers au restaurant et m’informe auprès du restaurateur si j’ai la possibilité de me joindre au groupe. C’est possible.
Enfin le groupe arrive. Des guzzi , en veux tu en voila, des calif, des norges, des sports, des v ……
Chaque motard(e) se présente. Faut dire que vu le nombre au 6éme motard on ne se rappelle plus le prénom du premier. Nous allons voir Olivier qui menait le troupeau et il nous souhaite la bienvenue. Tous le monde est là, passons à table. A l’intérieur nos 50 assiettes nous attendent. N’ayant pas réservé, je paie ma part de repas. Les discussions vont bon train. Pour des gens qui ne se connaissent ni d’Adam, ni d’eve, l’ambiance est super sympathique. Nous ne parlons pas que motos. Les tranches d’âges sont assez proches. Rouler en guzzi correspondant a une certaine philosophie, et nous rapproche dans notre manière d’être. On est simplement heureux d être là.
Le repas est copieux entrée, plat et légumes servi jusqu’à plus faim. Fromage, desser, café. Pichet de rouge et rosé sur la table. Personnellement, a part le kir offert par le patron je reste a l’eau .
Le temps passe vite et il va falloir reprendre la route. Nous remercions Olivier pour sa gentillesse et le temps passé a organisé cette réunion qui était parfaite. Nous attendons avec impatience .
Le soleil est au zénith (heure solaire). Nous décidons de rentrer par la route. Ouf ,fait chaud. Très très chaud. On va pas se plaindre quand même. Nous arrivons du coté de Vaizon la Romaine. Le thermomètre affiche 38°. L’air est chaud. L’asphalte est brulante. Les cylindres sont rouges. Nous décidons d’aller nous rafraichir dans la rivière. On enlève les bottes d’hiver. Oui ce sont les même car je n’ai qu’une panoplie. MDR , hum, ma femme vient de s’apercevoir qu’elle a laisser la doublure dans son blouson. Chouette l’eau du torrent doit etre fraiche et ça va faire du bien.
Que nenni , on rentre la dedans comme dans une piscine municipale. L’eau est tiède. On fait trempette quand même, on tempe les jeans. En roulant ça devrait le faire. On repart. NUL ! 100metres plus loin les jeans sont déjà secs. Nous voulions eviter l autoroute mais 4h30 pour rentrer à 80-90 avec le cerveau qui bout dans le casque nous en dissuade . Nous prenons la direction Orange pour rattraper l’A7. 2h00 de moins et la vitesse étant plus élevée nous aurons moins chaud. La circulation est dense . Nous stoppons sur une aire de repos pour acheter à boire. Nous avalons 1.5 litres d’eau chacun et nous nous offrons une pause a l ombre sous les pins. Avant de repartir nous aspergeons d’eau les bottes encore fumantes.
Nous arrivons enfin a la maison et sautons sous la douche.
Nous avons passer une excellente journée avec toutes ces personnes. .
Moralité : Si le monde pouvait se comporter comme des guzzistes il serait certainement meilleur .
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